• WANDER STRUCTURE / L'AMICALE •
À PROPOS
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ENG
Lorette Moreau is a theatermaker, member of L'amicale (an art cooperative active in Lille, Brussels and Paris) and co-founder of Wander Structure (a transdisciplinary support and research platform carried by 8 female artists based in Brussels).
She is a multi-faceted artist, mostly working as a theatre director, but also as a ping pong partner (or artistic collaborator) on projects developed by other artists (Elles Vivent by Antoine Defoort and Ami·e·s il faut faire une pause by Julien Fournet amongst others). She teaches at ARTS² (an art school in Mons) and regularly organises workshops around collaborative artistic practices & spectatorship. She’s passionate about methodology and loves everything meta.
Her first show, Cataclop enzovoorts, was created in La Balsamine (Brussels) in 2016. She created ({:}) at Festival Emulation (Théâtre de Liège) in 2019. This year, she presented We're going to build an island and grow palm trees with Axel Cornil at Théâtre de la Vie, Brussels.
LORETTE MOREAU
Lorette Moreau a grandi dans les années nonante à Bruxelles et elle connaît les prénoms de tous les enfants du roi Philippe.
Pour définir sa pratique, elle utilise volontiers le terme theatermaker (fabricante de spectacles, en néerlandais). Travailleuse culturelle multi-casquettes, elle est porteuse de projets artistiques, renvoyeuse de balles sur des projets portés par d’autres artistes (Antoine Defoort et Julien Fournet entre autres), elle enseigne à ARTS² (séminaire Le travail de spectateurice avec Céline Estenne) et elle facilite régulièrement des ateliers avec les outils de l’intelligence collective.
Parmi ses thèmes de prédilection, on trouve l’écologie, le genre, toutes les questions MÉTA, la MÉTHODO et les MODALITÉS.
Son premier spectacle, Cataclop enzovoorts, est créé à la Balsamine en 2016 après un long temps d'expérimentation notamment dans le cadre des Laboréales. Au départ d’une étude sur les publics des arts de la scène à Bruxelles, elle conçoit une performance méta-théâtrale axée sur les attentes des spectateurices quand iels se rendent au théâtre.
Au printemps 2019, elle crée le spectacle ({:}) qui remporte le prix coup de cœur du Jury Jeunes au Festival Emulation (Théâtre de Liège). Cette exploration de la vulve comme un paysage méconnu est ensuite présentée au Théâtre de la Balsamine en mars 2020, dans le cadre du Festival XX Time.
Sa création suivante On va bâtir une île et élever des palmiers, co-écrite avec Axel Cornil, est présentée en septembre 2021 au Théâtre de la Vie à Bruxelles. Bâtie comme une fiction apocalyptique, la pièce questionne les modalités de la vie collective dans le contexte de l’effondrement des écosystèmes.
En 2020, elle pose les premiers jalons de son projet Fort réconfort : poursuite d’un travail de fond sur l’engagement écologique et son impact sur les émotions, les affects et les relations.
Par le passé, elle a collaboré longuement avec Anne Thuot (Histoires pour faire des cauchemars, J’ai enduré vos discours et j’ai l’oreille en feu et Wild) et travaillé dans plusieurs festivals (Kunstenfestivaldesarts, Festival d'Avignon, SIGNAL).
Au sein de L’amicale, elle a collaboré au projet Amis, il faut faire une pause (Julien Fournet, 2021) et à la création Elles vivent (Antoine Defoort, 2021).
Elle y a également co-élaboré plusieurs workshops et événements hybrides : le workshop transfrontalier “Travail & Poezie“ (Vooruit, Gand), la soirée “Hic & Nunc“ (Atelier 210, Bruxelles), le parcours "Plaine de jeux" (Maison Folie Wazemmes, Lille), l'atelier Pratiques de spectateurices (Théâtre des Doms, Avignon), le Symposium Transfrontalier L’amicale/La Serre (Phénix, Valenciennes) et les Constellations (Cifas, Bruxelles). Ces ateliers sont principalement axés sur la mise en partage de méthodes de travail et l’élaboration de dispositifs d’entraide artistique.
Elle poursuit par ailleurs, depuis son premier projet, une recherche transversale sur l’expérience sensible et politique des spectateurices. Ainsi, elle co-élabore avec Céline Estenne le workshop Campement de spectateurices (T.U. Nantes et Bain Public, Saint-Nazaire).
A l'automne 2020, elle co-fonde la Wander Structure, une ASBL transdisciplinaire portant les projets de huit artistes : Amel Benaissa, Anna Czapski, Céline Estenne, Sophie Guisset, Salomé Richard, Clara Thomine, Boriana Todorova (et Lorette Moreau elle-même).
Elle est lauréate du Prix Jo Dekmine 2020, attribué par le Théâtre des Doms.